volta...
La tournée
‘VOLTA’ de Björk a commencé à Reykjavik le 1er avril et se terminera au Brésil
en octobre 2007.
3 dates en
France dont 2, le 21 et 23 août aux arènes de Nîmes.
Malgré les 2 derniers opus, un décevant Medúlla et un Volta trop « cuivré » à mon goût, fan de la première heure, je devais être présent ce 23 août.
Récit :
Entrée dans l’arène à 19h ; une bonne partie du public
‘habite’ déjà ce lieu somptueux.
Les gladiateurs sont nombreux dans la fosse mais ce soir je
suis romain, bien installé sur les gradins.
20h15, la première partie ‘MIA’ est assourdissante ;
deux jeunes ‘gazelles’ malmènent leurs cordes vocales et nos oreilles, sur des
rythmes techno-tribal surpuissants. Heureusement elles ne s’attarderont pas.
21h, des ‘olas’ nous font patienter… la nuit tombe ;
les agents de sécurités, debout et immobiles sur les hauteurs des arènes, se
transforment en statues romaines ayant égarés leur lance.
21h30, La scène s’habille d’oriflammes colorées. Une dizaine
d’hommes et de femmes vêtus tels des Teletubbies avec un petit drapeau en guise
d’antenne (mais que fume la styliste ?) entrent en scène en courant.
Mark Bell
‘tritureur de sons’, Chris Corsano ‘frappeur de peaux tendues’, Jonas Sen ‘homme-clavier’,
accompagnent Björk Guðmundsdóttir elfe islandaise à la voix de sirène.
Les titres
s’enchaînent avec une rigueur et une ‘folie’ propre à cette artiste :
Army of Me, I Miss You, Wanderlust (le plus beau titre du dernier album),
Bachelorette, Hunter, Earth Intruders, et bien d’autres dont mon préféré Pagan
Poetry.
Mais une
petite chose, que seul les vrais fans ont pu déceler et que m’a fait remarquer
mon ami Eric, est une modulation de sa voix un peu plus ‘en dessous’ que
d’habitude. Je m’imagine en corde vocale blessée dans sa bouche. Les verres qu’elle
boit entre chaque morceau nous rassurent sur l’éphémère du problème.
Björk nous
ponctue le concert de « merciiii » et de « merciiiiii
bien ».
Son corps
ne cesse d’onduler, de tourner, ses mains virevoltent, nous happent ; puis
elle s’accroupie au bord de la scène telle une poupée abandonnée à ses fans.
Les sons
electro de Mark Bell nous envahissent et nous retournent les tripes, les
tympans prêts à rompre.
23h07 notre
petite elfe nous quitte en tirant sa dernière révérence après le titre ‘Declare
Independence’ inaudible sur le CD mais « transsisant » en live. Des paillettes
argentées accompagnent sa sortie.
Au revoir Björk Guðmundsdóttir, je vous aime...
Pagan poetry
envoyé par batsheep
Bjork-nimes-23 08
envoyé par batsheep