Genèse et lunettes noires
Jeudi 12 août – stade de Gerland – Lyon
2e (et dernière) date de la tournée française de
GENESIS.
Je sais par avance en écrivant ce post que les mots seront
vains pour vous exprimer mon ressenti.
20h40 – Le groupe entre sur une scène impressionnante de
part sa dimension.
Première surprise, le son est d’une clarté absolue. Les
morceaux s’enchaînent avec une rigueur de musiciens de studio.
Les light-show deviennent de plus en plus éblouissants au
fur et à mesure que la nuit avance.
18 mn sur un titre envoûtant qui nous téléporte dans
les années 70 ; je vérifie mes
« pattes d’eph ».
Phil Collins navigue entre son micro et la 2e
batterie à sa disposition.
Enchaînement de « hits » et de musique
planante ; envie « d’herbe folle » pour la rejoindre.
Vient le moment du fightDRUM ; Phil et le batteur du
groupe, face à face, frappent de leurs baguettes un banc. Le rythme s’accélère,
ils glissent tous deux vers leur batterie respective. Les gestes rapides font disparaitre de l’écran géant leur bras. Nous sommes transportés vers un autre
continent. Transe.
Phil joue, avec un public conquit, aux
« dominos ».
De nouveaux titres hypnotiques font dire à mon ami Did que
nous assistons en fait à 2 concerts : Pink Floyd et Genesis. Je l’approuve
en remarquant que mes pieds ne touchent plus le sol.
23h10 – fin. 2h30 de perfection.
dimanche 15 août – théâtre antique – Vienne
La tournée Michel
Polnareff se termine.
21h37 – Un grand blond avec une chaussure noire des lunettes
noires entre en scène.
Pendant les 4 premiers morceaux c’est l’étonnement. BATgirl
me souffle à l’oreille qu’elle a l’impression d’être au bal populaire (loin de
celui des Laze) ; j’acquiesce en imaginant une faille spatio-temporelle
qui nous a ramené un jour en arrière.
La voix chauffée (et l’alcool évaporé), enfin le
« vrai » Polnareff est présent. La voix monte ; soulagement.
Le
public, d’un âge certain, l’aide à retrouver des paroles oubliées.
Avec quelques commentaires faisant références à certains
médias qui le "maltraite", Michel joue à nouveau avec nous en
inventant une boite à mesurer l’audience.
Un solo de batterie devient interminable mais permet à
Michel de « s’oxygéner » dans les loges ; puis un peu plus tard,
les autres musiciens, tour à tour, tel un jazz-band nous font entendre leur
savoir-faire.
Les « standards », Marilou en-tête, me font (enfin) vibrer.
Les titres s’enchaînent, jusqu'au bout, avec des hauts et
des « moins-hauts » qui feront débats.
00h00 (!!?) – fin. Le héros est fatigué et s’en va, dans le
noir, soutenu par 2 gardes du corps.
Marilou-POLNAREFF
envoyé par batsheep