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batsheep * super héros superfétatoire
16 juillet 2007

Genèse et lunettes noires

Jeudi 12 août – stade de Gerland – Lyon
2e (et dernière) date de la tournée française de GENESIS.
Je sais par avance en écrivant ce post que les mots seront vains pour vous exprimer mon ressenti.
20h40 – Le groupe entre sur une scène impressionnante de part sa dimension.
Première surprise, le son est d’une clarté absolue. Les morceaux s’enchaînent avec une rigueur de musiciens de studio.
Les light-show deviennent de plus en plus éblouissants au fur et à mesure que la nuit avance.
18 mn sur un titre envoûtant qui nous téléporte dans les années 70 ; je vérifie mes
« pattes d’eph ».
Phil Collins navigue entre son micro et la 2e batterie à sa disposition.
Enchaînement de « hits » et de musique planante ; envie « d’herbe folle » pour la rejoindre.
Vient le moment du fightDRUM ; Phil et le batteur du groupe, face à face, frappent de leurs baguettes un banc. Le rythme s’accélère, ils glissent tous deux vers leur batterie respective. Les gestes rapides font disparaitre de l’écran géant leur bras. Nous sommes transportés vers un autre continent. Transe.
Phil joue, avec un public conquit, aux « dominos ».
De nouveaux titres hypnotiques font dire à mon ami Did que nous assistons en fait à 2 concerts : Pink Floyd et Genesis. Je l’approuve en remarquant que mes pieds ne touchent plus le sol.
23h10 – fin. 2h30 de perfection.


Genesis
envoyé par batsheep


dimanche 15 août – théâtre antique – Vienne
La tournée Michel Polnareff se termine.
21h37 – Un grand blond avec une chaussure noire des lunettes noires entre en scène.
Pendant les 4 premiers morceaux c’est l’étonnement. BATgirl me souffle à l’oreille qu’elle a l’impression d’être au bal populaire (loin de celui des Laze) ; j’acquiesce en imaginant une faille spatio-temporelle qui nous a ramené un jour en arrière.
La voix chauffée (et l’alcool évaporé), enfin le « vrai » Polnareff est présent. La voix monte ; soulagement.
Le public, d’un âge certain, l’aide à retrouver des paroles oubliées.
Avec quelques commentaires faisant références à certains médias qui le "maltraite", Michel joue à nouveau avec nous en inventant une boite à mesurer l’audience.
Un solo de batterie devient interminable mais permet à Michel de « s’oxygéner » dans les loges ; puis un peu plus tard, les autres musiciens, tour à tour, tel un jazz-band nous font entendre leur savoir-faire.
Les « standards », Marilou en-tête, me font (enfin) vibrer.
Les titres s’enchaînent, jusqu'au bout, avec des hauts et des « moins-hauts » qui feront débats.
00h00 (!!?) – fin. Le héros est fatigué et s’en va, dans le noir, soutenu par 2 gardes du corps.


Polnareff
envoyé par batsheep


Marilou-POLNAREFF
envoyé par batsheep

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Commentaires
D
J'y étais! Je voulais voir Phil Collins! Et fière je suis d'avoir assisté à l'un des plus beaux concerts de ma vie!
batsheep * super héros superfétatoire
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